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Primo del mese, primo appuntamento con la "Lettre" dei nostri amici transalpini. Gilbert Rossillo ci ha spedito la consueta telegrafica nota per invitarci a leggere i nuovi lavori storico-statistici da loro compilati:

Bonjour à toutes et à tous,  
A​u nom de la Commission Documentation et Histoire de la Fédération Française d'Athlétisme, j'ai le plaisir de vous adresser la 56è ​lettre mensuelle d'information avec son traditionnel résumé des études réalisées ou mises à jour au cours du mois de mai que vous pouvez consulter plus en détail via le lien suivant : https://cdh.athle.com/



Richiamiamo l'attenzione dei nostri utenti sull'articolo di apertura di questo 56esimo numero della "Lettre". Roba antica, datata 1896, l'anno dei primi Giochi Olimpici. Leggete, se volete, quello che scrive Luc Vollard.

 

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En créant la liste officielle des records du monde en 1913, l’IAAF a reconnu quelques performances antérieures mais n’était pas remontée jusqu’aux origines de notre sport. Cependant, la chronologie qu’elle publie tous les quatre ans contient des résultats officieux qui ainsi ne sombrent pas dans l’oubli. Ceci concerne plusieurs Français et les premiers sont Pierre Merlin, Fernand Meiers et Michel Soalhat. Ce dernier y figure même à quatre reprises en débutant par le 1500 en 4’16’’2/5 le 26 mai 1895 alors qu’il n’a que 19 ans.
Mais c’est avec le 1000 m qu’il va marquer l’athlétisme de son empreinte. De retour sur la piste en herbe de la Croix-Catelan le 13 juin, il réalise 2’42’’0 et améliore les 2’43’’0 du Hongrois Gyula Malcsiner. Le printemps 1896 lui réussit tout autant avec 2’38’’3/5 le 10 mai et c’est au solstice d’été qui va réaliser son plus grand exploit. Toujours dans la verdure du bois de Boulogne, le Grand Prix de Paris permet au jeune néo-racingman de confirmer sa forme  éblouissante alors qu’il a déjà remporté les titres de champion de France de cross-country en février et du 4000 m steeple en avril, soit ses cinquième et sixième titres de sa jeune carrière. Ce 21 juin, il devance son équipier Félix Bourdier, autre grand pionnier de notre sport et descend le chronomètre à 2’38’’0 !
Il remportera encore le 800 m aux championnats de France, quelques jours plus tard, confirmera son titre en cross l’hiver suivant puis connaîtra une éclipse de quelques saisons avant de revenir sur le devant de la scène en 1904 pour le doublé 800 m / 1500 m avec un nouveau record de France sur la plus longue des distance. Il renouvèlera l’exploit en 1905 et connaîtra son unique sélection à l’occasion des Jeux Olympiques officieux d’Athènes en 1906. Appelé sur le front durant la Grande Guerre avec le 317ème Régiment d’Infanterie, il trouvera la mort dans les combats de la Marne le 01 octobre 1915. (Crédit photo Gallica – arrivée du Grand Prix de Paris 1906).
 

Rédacteur : Luc Vollard