Consueto messaggio di inizio mese dai nostri amici della Commissione storica francese, inviato da Gilbert Rossillo.
Bonjour à toutes et à tous,
Au nom de la Commission Documentation et Histoire de la Fédération Française d'Athlétisme, j'ai le plaisir de vous adresser la 49è lettre mensuelle d'information avec son traditionnel résumé des études réalisées ou mises à jour au cours du mois d'octobre que vous pouvez consulter plus en détail via le lien suivant : https://cdh.athle.com/
Riproduciamo questo bel contributo di Luc Vollard sull'anno 1903.
Le programme féminin est aujourd’hui identique à celui des hommes en dehors des éléments techniques des épreuves comme la hauteur de haies à franchir ou la masse des engins à lancer.
Ceci est le résultat de près d’un siècle d’évolution des pratiques, avec un véritable départ durant la première guerre mondiale, notamment sous l’impulsion d’Alice Milliat même si des clubs comme Fémina et En Avant furent créés juste avant le conflit.
Les premiers championnats de France remontent à cette époque ainsi que les premières demandes pour rejoindre le giron olympique, ce qui prendra quelques années mais des Jeux Mondiaux et Internationaux Féminins combleront ce temps. Difficile d’imaginer cette progression si l’on revient à l’automne 1903 alors que la Marche des Midinettes s’organise dans les rues de Paris. Au terme des 12 km en direction de Nanterre, c’est Jeanne Cheminel, modiste, qui l’emporte en 1 h 10 minutes, devançant 2500 concurrentes suivies par des milliers de spectateurs.
Deux semaines plus tard, le 8 novembre, c’est au Parc des Princes que les Midinettes se retrouvent pour ce qui peut probablement être considéré comme la première épreuve féminine sur piste en France. Le programme est simple pour les 250 concurrentes avec une seule distance, un 300 m, disputée par séries et finale. André Foucault couvre l’événement pour La Vie Au Grand Air et son article recèle quelques perles. Il évoque ’’un très beau succès, sinon pour la cause du sport, du moins pour la caisse du vélodrome’’ et conclut ainsi : ’’les Midinettes ont touché des prix en espèces ! Il y a donc d’ores et déjà deux catégories de Midinettes : 1° celles qui ont pris part à la course de dimanche et qui sont professionnelles ; 2° celles qui n’y ont pas pris part et qui sont amatrices. Question grave s’il en fut pour le sport’’. On retiendra surtout que c’est Irène Bordoni qui remporta la finale devant Jeanne Ferroy, Marcelle Deblard et Françoise Kugel, ouvrant la voie sans le savoir à Colette Besson ou Marie-José Pérec (Crédit photo La Vie Au Grand Air).
Les premiers championnats de France remontent à cette époque ainsi que les premières demandes pour rejoindre le giron olympique, ce qui prendra quelques années mais des Jeux Mondiaux et Internationaux Féminins combleront ce temps. Difficile d’imaginer cette progression si l’on revient à l’automne 1903 alors que la Marche des Midinettes s’organise dans les rues de Paris. Au terme des 12 km en direction de Nanterre, c’est Jeanne Cheminel, modiste, qui l’emporte en 1 h 10 minutes, devançant 2500 concurrentes suivies par des milliers de spectateurs.
Deux semaines plus tard, le 8 novembre, c’est au Parc des Princes que les Midinettes se retrouvent pour ce qui peut probablement être considéré comme la première épreuve féminine sur piste en France. Le programme est simple pour les 250 concurrentes avec une seule distance, un 300 m, disputée par séries et finale. André Foucault couvre l’événement pour La Vie Au Grand Air et son article recèle quelques perles. Il évoque ’’un très beau succès, sinon pour la cause du sport, du moins pour la caisse du vélodrome’’ et conclut ainsi : ’’les Midinettes ont touché des prix en espèces ! Il y a donc d’ores et déjà deux catégories de Midinettes : 1° celles qui ont pris part à la course de dimanche et qui sont professionnelles ; 2° celles qui n’y ont pas pris part et qui sont amatrices. Question grave s’il en fut pour le sport’’. On retiendra surtout que c’est Irène Bordoni qui remporta la finale devant Jeanne Ferroy, Marcelle Deblard et Françoise Kugel, ouvrant la voie sans le savoir à Colette Besson ou Marie-José Pérec (Crédit photo La Vie Au Grand Air).