Riceviamo dall'amico Gilbert Rossillo il consueto remind di inizio mese per attirare la nostra attenzione sui lavori storico - statistici della Commissione di Documentazione e Storia della Federazione transalpina, con la quale compartiamo gli stessi interessi.
Bonjour à toutes et à tous,
Au nom de la Commission Documentation et Histoire de la Fédération Française d'Athlétisme, j'ai le plaisir de vous adresser la 66ème lettre mensuelle d'informations avec son traditionnel résumé des études réalisées ou mises à jour au cours du mois de février que vous pouvez consulter plus en détail via le lien suivant :https://cdh.athle.com/
Stavolta l'editoriale di Luc Vollard ci trasporta a Parigi e alla sua maratona, che anno dopo anno ha raggiunto dimensioni eccezionali.
En attribuant l’organisation des championnats de France de marathon à Paris en 1976, la FFA n’imaginait probablement pas l’incroyable développement que la discipline allait connaître dans la capitale. Au fil des années, le peloton allait grossir, bénéficiant pleinement du développement des courses sur route, au point de dépasser les 20 000 coureurs dans les années 90, puis les 30 000 à l’orée du 21ème siècle et même 57 000 inscrits en 2016, figurant ainsi parmi les plus grands marathons du monde.
A quelques mois des championnats du Monde d’athlétisme organisés en France, l’édition 2003 revêtait une importance particulière pour les athlètes français à la recherche du meilleur chrono en prévision de la sélection.
Le 6 avril, les conditions sont idéales et les athlètes vont grandement profiter des modifications de parcours introduites en 1998, au point que 1711 concurrents passeront sous les 3 heures. Les Françaises réalisent un joli tir groupé avec six athlètes entre la 4ème et la 11ème place, mais les hommes vont placer deux coureurs dans les quatre premiers. Avec une forte densité de coureurs Africains, notamment venus du Kenya, il ne fallait en effet pas rater l’occasion, ce que firent Driss El Himer et Benoit Zwierzchiewski et dans une moindre mesure Bagy, Ouaaddi et Bahar. Dans la foulée du tout jeune Mike Rotich, ’’Z’’ va réaliser la course la plus aboutie de sa carrière, confirmant le potentiel entrevu lors de son étonnant doublé 5 000 - 10 000 m aux championnats d’Europe juniors en 1995 à Nyiregyhaza, mais aussi à l’issue de sa victoire sur le parcours parisien en 2002. A l’arrivée, Rotich ne distance le Français que de seulement trois secondes. En 2 h 06’ 36’’, il décroche la meilleure performance européenne, que l’AEA ratifiera en record d’Europe début 2004, et a gagné 1 minute 42 secondes en un an. El Himer n’est pas loin et prend donc la quatrième place en 2 h 06’ 48. On ne sait pas encore que ni l’un ni l’autre ne feront mieux, ni même aucun Français depuis cette date. (Crédit photos Vandystadt - C Guibbaud - revue FFA).
Rédaction Luc Vollard