Bonjour à toutes et à tous,
Au nom de la Commission Documentation et Histoire de la Fédération Française d'Athlétisme, j'ai le plaisir de vous adresser la 52è lettre mensuelle d'information avec son traditionnel résumé des études réalisées ou mises à jour au cours du mois de janvier que vous pouvez consulter plus en détail via le lien suivant : cdm.athle.com/
Da leggere, tra l'altro, questa breve storia dell'atletica francese in pista coperta, scritta da Luc Vollard.
La pratique de l’athlétisme en salle a réellement pris son essor en France à partir de 1954 et dès 1963, les premiers critériums nationaux sont organisés. Ils deviennent de véritables championnats de France en... 1972, et c’est à Grenoble que le baptême a lieu, les 12 et 13 février, sur l’anneau à quatre couloirs de 166,60 mètres, le sprint court se déroulant au milieu sur 50 mètres. 150 athlètes sont présents et ce n’est pas encore la foule des grands jours dans les tribunes avec 300 entrées payantes le samedi et 700 le dimanche. Il faut dire que de nombreux ténors de notre athlétisme manquent à l’appel comme les médaillés européens de l’été précédent, Nallet, Villain et Wadoux, mais aussi Fenouil, Sarteur, Pani, Beer, Bambuck ou Dufresne.
Quelques belles performances seront cependant réalisées à commencer par Yves Brouzet au lancer de poids. Le colosse du Stade Français est d’ailleurs en grande forme puisqu’il a réussi 19m88 quelques jours auparavant à Berlin et il domine cette fois-ci la concurrence nationale avec 19m48. On tient assurément là notre premier lanceur à plus de vingt mètres, distance sur laquelle Pierre Colnard aura buté malgré une très longue carrière.
Colette Besson montre également un très net regain de forme en dominant le 400 m et sa rivale Nicole Duclos dans l’excellent temps de 53’’6 à huit dixième de la meilleure performance mondiale. On pense alors qu’elle fera mieux aux prochains championnats d’Europe, également prévus à Grenoble, ce qui ne sera pas le cas mais Jacky Boxberger aura par contre bien préparé son coup avec un 1500 m tactique, facilement dominé.
Surprise en revanche sur 50 m haies, où le faux départ de Philippe Bunel surprend Guy Drut qui reste dans ses starting-blocks alors que les quatre autres finalistes partent et ne sont pas rappelés. La course sera recourue mais pour une autre raison, Noé et Malrieu ayant recours à un barrage pour être départagé. Et on aura aussi noté l’émergence de Jean François Bonhème à la longueur, l’aisance de Francis Gonzalez, la constance de Sylvie Telliez et la victoire dans lendemain de Michel Limousin sur 50 m (Crédit photo Miroir de l’Athlétisme). Rédaction : Luc VOLLARD
Nella foto Yves Brouzet, pesista enorme, 1.98 x 150 kg. Nato a Béziers, morto a Grenoble, all'età di 45 anni. Primo pesista francese oltre i 20 metri. Sei titoli nazionali al coperto e quattro all'aperto. Suo figlio, Olivier, 2 metri e 4 di statura, è stato un eccellente giocatore di rugby, nel ruolo di seconda linea. Soprannominato "La Brouze", dal 1994 al 2003 ha vestito 72 volte la maglia della Nazionale francese.